**********
Lorsque j’étais à l’école
J’avais passé des nuits blanches,
Etudiant Marcel Pagnol
Même les samedis et dimanches
Récitant les mots d’amour
Devant toutes les jolies filles
Et chacune a son tour
Gaspillant de beaux discours
Qui décrivent leurs charmes pupilles
Faire rougir les belles maitresses
Baisant toutes les copines
Sur les lèvres avec tendresse,
En leur donnant mon adresse,
Tout cela en discipline
Finir l’université
Et commencer un travail
Suis resté comme j’ai été
Devant les femmes, embêté
Car elles sont mon gouvernail
*Roger Karam*
Click below to download the power point file -- تنزيل ألملف
Offrir l'amitié à qui veut l'amour,
c'est donner du pain à qui meurt de soif.
* Proverbe Espagnol *
On traînait nos rêves dans des jeans troués,
Des écouteurs collés sur des secrets muets,
Le cœur qui battait trop fort pour des riens,
Et l’éternité dans le creux de nos mains.
**
C’était l’époque des regards en coin,
Des ratures sur les marges et des refrains,
"On verra bien", c'était notre plan,
À seize ans, on pense que le monde attend.
**
Les soirs d’été sentaient la liberté,
Les vélos fusaient sans jamais freiner.
On s’inventait des futurs immenses,
Avec deux mots d’argot et trois silences.
**
On dansait, parfois, juste en marchant,
Sous les lampadaires comme des projecteurs blancs,
Et nos erreurs, on les faisait à fond
C’était beau, même quand c’était pas bon.
**
Aujourd’hui, on rit quand on y repense,
À ces heures floues pleines d’insouciance.
Mais quelque part, au fond du cœur,
L’ado en nous vit encore en couleurs.
* Roger Karam *
Profitez du moment présent de votre vie,
Car ce moment ne reviendra pas.
L'avenir peut être meilleur ou pis,
Mais maintenant vous êtes là.
Voyez où vous êtes dans le cours de l'existence,
Par rapport à l'avenir au passé
Puis chaque instant, pleinement,
Au jour le jour vivez.
Regardez ce qui se passe ici
Écoutez les sons du moment.
Respirez le parfum de la vie
Et buvez-en l'enchantement.
Faites-le maintenant,
Pas plus tard, pas demain,
Car ce précieux instant
Jamais ne revient.
La raison n'est pas ce qui règle l'amour
* *
Il n'y a en amour que les honteux qui perdent
* *
* Molière *
C'était un temps flou, suspendu dans le vent,
Où l'on cherchait l’amour dans des yeux fuyants,
Où les jours s’étiraient, sans sens, sans promesse,
Mais chaque battement portait sa tendresse.
**
On traînait nos doutes comme des valises,
Le corps trop étroit pour tant de cicatrices.
Les rires sonnaient faux, les silences trop lourds,
Et l’on croyait déjà avoir fait le tour.
**
Il y avait la pluie sur les vitres d’école,
Et nos noms gravés sur des tables en bois,
On fuyait le monde, on fuyait nos rôles,
Sans savoir encore qui l’on deviendrait, quoi.
**
Les nuits, les musiques, les larmes dans l’ombre,
Un texto qui tarde, un regard qui tombe,
Tout semblait vital, tout semblait brûlant
Mais tout a passé, doucement, lentement.
**
Parfois, un parfum, une chanson usée,
Fait revenir l’écho d’une voix brisée.
Et je revois l’ado, perdu sous la lune,
Qui voulait exister, qui rêvait d’infortune.
* Roger Karam *